
Je le reconnais volontiers, il fut un temps où je fus fou de Djian. Philippe Djian. C’est arrivé subrepticement. C’est encore la faute à la mère. D’une manière indirecte comme on peut l’imaginer. Elle avait trouvé insupportable le début du film 37°2 le matin qui s’ouvre sur une scène d’amour. Ça a duré au moins un quart d’heure, racontait la mère. Comme je n’ai pas vu le film, je ne sais pas si elle exagère. Au moins cent fois elle avait failli quitter la salle. C’est ainsi que Djian s’est immiscé dans ma vie. J’ai aussitôt acheté le...
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