28 mars 2013

35 Au nom du père !

 Les voies de mon moi m’ont souvent sembléesimpénétrables. Ce fut toujours une excellente raison pour y aller fourrer monnez. Tenez, je prends un exemple récent : il y a de ça quelques jours, jeme suis réveillé au petit matin en me disant que le prochain roman à lire (jevenais de finir le précédent la veille) serait un Paul Auster. Allez savoirpourquoi, alors que j’ai résisté pendant vingt ans à l’injonction multiple dele lire. Des personnes proches et bien intentionnées me disaient d’y allerfaire un tour, que c’était un... [Lire la suite]
Posté par Pierre Ferin à 14:53 - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , , , ,

21 mars 2013

34 Mortel oubli !

M’en allant promener samedi dernier, me suis retrouvé devant ma librairie préférée. Dès que j’y suis entré, ça n’a pas traîné, mon petit doigt m’a dit, c’est celui-là et pas un autre, c’est décidé. Mes mains traînaient encore au fond des poches alors qu’il avait déjà le nez dessus. N’ayant aucune raison particulière de le contredire, ma raison-raisonnable n’ayant elle-même aucun livre ni auteur en tête, j’ai donc maté le titre, pfff, et puis le nom de l’auteur : inconnu à mon bataillon. L’affaire s’annonçait plutôt délicate. Ma... [Lire la suite]
Posté par Pierre Ferin à 09:19 - Commentaires [2] - Permalien [#]
Tags : , , , ,
15 mars 2013

33 Habemus Nietzsche !

Ça n’arrête pas ! Depuis deux jours au JT de la 2, on nous ressasse les images des hommes en dentelle coiffés de kippas. Quand je contemple cette troupe exclusivement masculine, richement déguisée, s’enfermer dans la chapelle sixtine (dont les murs et les plafonds sont couverts de nus sublimes), je ne sais pas vous, mais moi, ça me fait penser à Nietzsche. Ben oui ! Je me souviens qu’à vingt ans, je ne sais plus comment, suis tombé sur Ainsi parlait Zarathoustra ! Et je suis certain de l’avoir lu jusqu’au bout,... [Lire la suite]
Posté par Pierre Ferin à 12:02 - Commentaires [0] - Permalien [#]
Tags : , , , ,
07 mars 2013

32 La gardienne du temple

Jusqu’à aujourd’hui (le 28 février en fait), j’ignorais que la littérature fut un temple et qu’il fallût le garder. Le garder de quoi, de qui ? Le garder des faux romanciers pardi, qui l’assiègent et rêvent de la faire chuter comme les Vandales le firent avec la Rome antique. Et puis aussi la garder des boutiquiers capables de transformer n’importe quel navet en best-seller. J’ajouterais qu’il faudrait même la garder d’un grand nombre de lecteurs qui lisent tout et n’importe quoi, comme vous et moi. La littérature, et ce n’est... [Lire la suite]