
Heureux qui comme mon voisin est né au pied de son pommier. Il y sera enterré. Pour un montagnard, ce sera au pied de son sapin, pour un Corse, au pied de son châtaignier et pour un petit gars du sud, au pied de son platane. Voilà bien une phrase que je n’ai jamais prononcée ! Être enterré, d’ailleurs, ne m’a jamais convenu. Tant qu’à mourir, je préfère me disperser au gré des vents dans un paysage sans arbres, plutôt sec et rocailleux. Sentir le vent doux éparpiller mes particules élémentaires au milieu des vignes face à...
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